Suite à la démission du conseiller d’État Antonio Hodgers, les Genevois éliront son successeur le 28 septembre 2025, lors du premier tour de l’élection partielle au Conseil d’État.
Parmi les dix candidatures officielles, cinq proviennent des partis traditionnels et disposent d’une chance réelle d’obtenir suffisamment de voix pour être élus. Ces cinq candidats ont déjà diffusé leurs programmes et lancé leur campagne. Animal Équité les a interrogés afin de connaître leur position sur différents sujets : le soutien aux refuges, l’identification des chats errants, le maintien de l’interdiction de la chasse à Genève, l’expérimentation animale, l’alimentation et l’élevage.
Parmi ces cinq candidats, au-delà de leurs programmes politiques, deux s’engagent également en faveur des animaux : le Vert Nicolas Walder et le MCG Maikl Gerzner.
Élu au Conseil national depuis 2019, Nicolas Walder a déjà démontré son engagement par de nombreux votes en faveur de mesures visant à améliorer la protection des animaux.
Les trois autres candidats, quant à eux, ne manifestent aucun intérêt pour ces thématiques. Leur élection risquerait même d’aggraver la situation pour les animaux.
Il existe bien sûr de nombreux enjeux importants qui concernent le quotidien de chacune et chacun. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour reléguer les souffrances infligées aux animaux au rang de sujet secondaire. La valeur d’une société se mesure aussi à la protection qu’elle accorde aux plus vulnérables.
Les trois autres candidats n’ont pas voulu, ou ont refusé, de répondre au questionnaire. Leurs précédents votes ou actions en lien avec la protection des animaux sont cohérents avec leur absence de réponse.