Fourrure provenant d’animaux maltraités, trafic de chiots, reptiles dépecés vifs, expériences douloureuses sur les primates, broyage des poussins vivants, gavage des animaux :

Quels sont les élu-e-s au Parlement fédéral qui ont donné leur voix pour protéger les animaux contre des pratiques violentes et douloureuses ?

Les Vert’libéraux les Vert-e-s et le PS les plus favorables à la cause animale

Composé de 246 élu-e-s issus des 26 cantons qui composent la Suisse, le Parlement fédéral est amené à se prononcer chaque année sur des centaines de sujets : économie, environnement, immigration, consommation…, mais aussi de sujets en lien avec une meilleure protection des animaux. Protéger les plus faibles, c’est déjà prendre en considération les besoins des plus vulnérables et soutenir une société plus juste et équitable.

Dans ce domaine, les représentants des partis des vert’libéraux, des vert-e-s et du PS sont les plus favorables aux animaux. Dans une grande majorité des votes, ils ont soutenu les décisions permettant d’améliorer la situation. La plupart de ces améliorations ont malheureusement été refusées par la majorité du Parlement composée des représentant-e-s du Centre, du PLR et de l’UDC.

PLR et UDC – des votes contre les animaux et la défense des consommateurs

Les élu-e-s issus de ces deux partis rejettent la quasi-totalité des propositions en faveur des animaux. Un des arguments souvent évoqués est que la liberté de commerce prime sur d’autres considérations. Et s’agissant de mauvais traitements infligés aux animaux, ils déclarent qu’il faut faire confiance à la responsabilité individuelle. De belles paroles, mais qui ne s’entendent plus lorsque ces mêmes élu-e-s défendent des décisions qui favorisent leurs propres intérêts. A l’exemple des propositions visant à corriger les problèmes posés par l’assurance maladie obligatoire (LAMAL) qui sont catastrophiques pour une bonne partie de la population. Chaque amélioration est rejetée par le PLR et l’UDC, dont une partie des membres font office de lobbyistes rémunérés par les caisses maladies ou les entreprises pharmaceutiques. D’une manière générale, les élu-e-s de ces partis ne combattent pas seulement les objets en lien avec les animaux, mais aussi ceux qui visent à défendre les consommateurs.

Les prochaines élections fédérales auront lieu le 22 octobre prochain. Ne donnez plus votre voix aux candidat-e-s qui négligent les droits des individus et des animaux.

Votes des partis romands