La Ville de Genève végétalise ses assiettes.

Alimentation et santé

Depuis les années 1970, l’humanité utilise plus de ressources renouvelables que la Terre n’en produit. Il y a 50 ans, le «Jour du dépassement de la Terre» était estimé à partir de la troisième semaine de décembre.

Le concept du «Jour du dépassement de la Terre» a été publié pour la première fois en 1971 par l’ONG internationale à but non lucratif Global Footprint Network (GFN), qui développe et diffuse la notion d’empreinte écologique (ecological footprint), mesurant la pression de l’humanité sur les ressources de la Terre.

Le Jour du dépassement de la Terre est la date de l’année où l’humanité a consommé toutes les ressources que la planète peut régénérer en 12 mois. À partir de ce jour, en vivant «à crédit écologique», nous contribuons à l’épuisement des stocks (forêts, sols, eau, poissons…) et accumulons du CO₂ dans l’atmosphère plus vite que les écosystèmes ne peuvent l’absorber.

Dans les années 1990, ce «dépassement» avait lieu en septembre. Depuis les années 2000, la situation n’a cessé de se dégrader. En 2024, ces ressources annuelles ont été épuisées le 1er août.

Aujourd’hui, on attribue à la consommation alimentaire environ 25 à 30 % du total de notre empreinte écologique, dont la moitié est attribuée à la consommation de viande et de poisson. Végétaliser son assiette aurait un effet direct sur la préservation de l’environnement, la biodiversité et la qualité de vie que nous laisserons aux générations futures.

Développer la production végétale pour l’avenir

Une production agricole respectueuse de l’environnement est la clé pour une transition écologique durable. Privilégier une alimentation végétale permet également d’être cohérent avec l’objectif de réduire notre impact sur l’environnement et les êtres vivants, en renonçant à l’exploitation des animaux.

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